Les Héritiers du Grand Artisan: La Quête d’Ormis

La quête d'Ormis (Vol. 1)

Avertissement : ce roman est mieux adapté pour un auditoire adulte. Sur un fond ténu de science-fiction, il contient aventure et amour, mais consiste essentiellement en une quête de sens par le dépassement de soi. Les deux autres volumes de la trilogie basculent dans le genre «fantasy».

Résumé :
Dans un monde dominé par une dictature héréditaire, un  jeune homme frustré dans sa quête permanente de vérité cherche un sens à sa vie. Mais pourquoi a-t-il commis cette folie? Entrer dans cet équipement expérimental dans les laboratoires de son père, aurait cependant dû l’emmener au même endroit que le chat l’ayant précédé. Toutefois… Accueilli par une communauté de guerriers monastiques sur une planète inconnue, une nouvelle vie, à perdre ou à gagner, l’attend. Accompagné d’un étrange animal, il entreprendra alors une quête initiatique l’amenant parfois, bien malgré lui, à risquer sa vie. Mais pourquoi continuer cette quête alors que cette jeune femme rencontrée sur sa route ne quitte plus son esprit? Qu’est-ce qui le poussera encore à défier le gardien de ces dieux Lévolus terrés dans le Piclande? En fin de compte, que restera-t-il du jeune homme d’avant face à l’ultime défi, celui-là même que peu d’hommes ont accepté de relever?

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À PROPOS DE L'AUTEUR

Résident de Saint-Apollinaire, Vincent Pineault est né à Sayabec, province de Québec (Canada), dans le Bas-St-Laurent. Au cours de ses années d’étude (biochimie, environnement, gestion de projet) et de travail dans le domaine environnemental, il développe un penchant pour l’écriture littéraire ; comme un besoin profond, une soupape pour sa créativité et son imagination débordante. « Jusqu’à maintenant, j’ai surtout manqué de pages blanches que d’idées. Quand ça arrivera, j’arrêterai ! » La compréhension de la nature humaine, la recherche d’un sens comme la création d’une ambiance stimulante forment les assises de son style littéraire. Voilà pour le résumé standardisé, mais qu’en pense l’auteur?

«Bonjour à tous.  Je suis né à une époque, en 1960, où certaines familles étaient encore assez grosses. (Quoique je me souviens d’une fille de ma classe qui se trouvait quelque part dans une longue liste de vingt-et-un enfants!) J’arrive donc au septième rang d’une famille de sept. Le bébé… On peut dire que les parents avaient tout donné en produisant les enfants précédents ou que ces derniers n’étaient que des coups de pratique! À vous de voir. Finalement, ça n’a aucune importance.

En première année, lorsque l’on demande aux enfants ce qu’ils veulent faire comme métier, ce qui m’est venu tout spontanément à l’esprit : je veux être un savant! Ce savant correspond naturellement aux savants d’une autre époque, comme Léonard de Vinci, qui dans ma tête sont des êtres avides de connaissances, qui cherchent, qui trouvent, capables de devenir des experts dans tous les domaines. Plus tard, en sixième année, un conseiller en orientation me recommande d’étudier en traduction. Trop timide, voire renfermé, je ne vois pas comment je pourrais faire ce métier; un traducteur étant un être fortement social et dont une des tâches, entre autres, est de parler en public. Cela m’a effrayé! Il aurait pu m’expliquer ce que c’était un traducteur, qu’il y a d’autres métiers associés à ce genre d’aptitudes mais bon, il n’y avait pas les mêmes outils qu’aujourd’hui. J’ai toujours eu de la difficulté à ne faire qu’une chose; trop d’attention, pas assez de concentration, m’a-t-on expliqué. Plus tard, une certaine facilité avec les concepts de chimie et de biochimie me feront finalement suivre ce programme à l’université.

Mais bien avant, vers onze ou douze ans, cherchant à me meubler l’esprit, j’ai naturellement été attiré par les romans de science-fiction de mes aînés.  On me conseillera mon premier roman d’adulte: Dans le torrent des siècles de Clifford D. Simak. (Ce roman, même s’il a été écrit en 1950, a selon moi, bien vieilli.) Par la suite, mes auteurs préférés sont  Isaac Asimov, Philip K. Dick et bien d’autres avec un certain penchant, je dois l’avouer, pour le style de A. E. Van Vogt. Ces romans à cette époque avaient comme trame de fond une remise en cause de l’homme et de la société, le genre servant de support à l’histoire. J’ai donc adopté la même approche. On aura beau se téléporter à l’autre bout de l’univers, on se retrouvera finalement seul avec soi-même. Qu’est que ça peut bien vouloir dire…

Après mes études en chimie-biochimie à l’université de Trois-Rivières, il y avait peu de travail dans le domaine et je ne m’y sentais pas très bien. je suis donc parti me spécialiser avec une maîtrise en environnement à Sherbrooke. (je ne parle pas des quelques courts écarts en microbiologie ou en océanographie, moments intéressants en soi.) J’ai travaillé dans ce domaine plusieurs années, possédant plus d’affinités pour les analyses et études sans oublier les projets de recherche et développement, le tout, avec un fond de microbiologie. J’ai fait aussi de petites incursions à l’international: Chine et Mauritanie. On s’est également lancés, ma conjointe et moi, dans l’élevage de chèvres Angora. Tout va bien, l’entreprise commence à se rentabiliser lorsque des problèmes de santé nous forcent à fermer boutique. Le rétablissement est long, mais mon état de santé s’améliore année après année. Il semble que ce soit aussi long à se rétablir qu’à détériorer sa santé.

J’en profite pour terminer une maîtrise en  gestion de projet (Lévis). Ma conjointe me dit alors: «Termine-le donc, ton roman!» Ce roman, j’y travaillais depuis longtemps dans mes temps libres, le soir, chez le garagiste ou chez le dentiste. Je prendrai en tout une bonne vingtaine d’années pour le finaliser. Je terminerai même le second tome avant de l’imprimer, question de bien interconnecter l’histoire et naturellement, d’y faire quelques ajustements.

Chemin faisant, j’apprends le style d’écriture littéraire, bien différent de l’écriture d’un rapport technique, sensiblement exigeante elle aussi sous certains aspects. J’ai bien évidemment suivi des formations en stylistique, mais j’ai surtout eu la chance au tout début d’avoir quelqu’un qui m’a corrigé. Je n’étais pas du genre, désirant apprendre, à être insulté de voir mon texte totalement raturé au crayon rouge. J’aimerais paraphraser Jean-Marc Chaput: «Un bon coup de pied au cul te fait au moins avancer d’un pas!» En cours de route, les commentaires de mes lecteurs et correcteurs sont positifs et me stimulent à poursuivre.

Même si le sujet s’y prête, je n’ai pas voulu étirer la sauce et j’ai préféré boucler la boucle avec une trilogie. Je déteste ces romans qui n’en finissent plus de finir. On a parfois l’impression, chez certains éditeurs, qu’ils croient que les livres se vendent «à la livre». (Je sais bien que  plusieurs personnes aiment demeurer le plus longtemps possible dans une histoire, mais bon…) Dans mon cas, deux motivations principales ont soutenu ma démarche:

  • écrire une histoire que l’on peut relire, comme un film suffisamment complexe pour que l’on ait envie de le revoir et d’y trouver autre chose, y reprendre plaisir.
  • Et finalement, je voulais trouver un sens à notre existence. Un gros défi, me direz-vous. Je n’ai pas réussi à répondre à mon questionnement de base: pourquoi vivre? Je ne sais pas si on peut y répondre. La vie est ce qu’elle est et nous en faisons partie. Là où nous avons une capacité d’agir concerne le «comment vivre».

Sous l’emprise de quelque inspiration, je crois m’être rapproché de la réponse à cette dernière question, «comment vivre». Parfois, je me dis que je devrais suivre les pas de mes héros; cordonnier mal chaussé… Cependant, une seule certitude: chacun doit apprendre. Apprendre parce que la vie, ce n’est que cela. (Que de certitudes…)

En définitive, c’est bien de réfléchir, mais sans se divertir, où va-t-on?

J’espère que vous aimerez!»

Vincent P.