Liriez-vous un livre en commençant par la fin ( partie II ) ?

II : connaître minimalement la «business»

Les auteurs sont des travailleurs autonomes. Ils ont contracté une obligation, ils interagissent avec un ou des sous-traitants, ils font des affaires. Cette constatation est d’autant plus vraie si vous partagez une partie des risques financiers du projet. Alors, ne devrions-nous pas nous comporter, sans analyser tous les détails, comme si nous démarrions une entreprise ?

Tout de suite, des concepts comme l’étude de marché ou la planification stratégique nous viennent à l’esprit. Est-il nécessaire de connaître tous ces concepts à fond pour se débrouiller ? Non, surtout si vous avez un bon instinct. Et avoir un bon instinct, cela signifie, d’après moi, que vous avez appris de vos essais et erreurs, que vous avez une affinité pour l’entrepreneuriat sans oublier une connaissance acceptable de soi. Et même dans ce cas, avoir de la méthode nous empêchera de faire de faux pas, ce qui se produit inévitablement puisque l’on ne peut pas tout savoir.

La planification

J’aimerais discuter avec vous de certains concepts de planification stratégique en vous présentant un vieux schéma triangulaire servant à la résumer. Le modèle est simplifié, mais contient l’information nécessaire. Le triangle, donc, symbolise votre entreprise et sa planification stratégique. Puisque toute entité ne peut exister seule, j’y ai ajouté un cercle pour mieux démarquer l’environnement interne par rapport, cela va de soi, à l’environnement externe. Par exemple, les valeurs véhiculées dans votre organisme (vous ou un groupe de personnes) ne sont pas celles de la société en général. La perception du produit ne correspond sans doute pas à la même réalité non plus. Nous y reviendrons. Mais à quoi peut bien servir cette planification ? Pour l’essentiel, elle aide à se connaître davantage en relation avec les autres (nos partenaires, clients). On la définit souvent à l’aide de trois phrases qui transmettent, somme toute, une information équivalente à celle de notre schéma :

  • Qui sommes-nous ?
  • Où allons-nous ?
  • Comment nous y rendre ?

Qui sommes-nous ?

Pour répondre à cette question qui nous entraîne dans le domaine des études d’avant-projet, on peut faire appel à quatre mots clés : Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces (SWOT en anglais). Vos forces et faiblesses personnelles comme techniques sont à considérer. Que vous puissiez programmer votre site web en HTML, que vous ne sachiez pas ce que veut dire le mot « Facebook » ou que si, par exemple, vous détestiez parler en public influencera votre démarche. Il faut donc discerner les éléments qui définissent l’ensemble de votre entreprise : ce que le marché demande en termes de personnalité, de compétences techniques, d’équipements et de finance aussi. Vous pouvez combler vos lacunes en suivant plusieurs formations, mais le plus important, selon moi, est de se comprendre soi-même. Je vous encourage à vous évaluer à l’aide de tests d’aptitude. Ils vous indiqueront peut-être que vous avez besoin d’aide dans tel domaine, que vous avez un sens marketing inné ou autre. Quoi qu’il en soit, si vous cherchez un partenaire, vous devrez apprendre à le connaître. Pour un sous-traitant, puisez à plusieurs sources : les experts sont des humains comme vous et moi.

Jusque-là, les considérations précédentes ont surtout touché notre environnement interne. Il en va de même pour les opportunités et les menaces externes (en général, puisque ces opportunités et menaces peuvent aussi être internes). Vous vous rendez compte que votre méthode de fabrication d’hameçon est unique et qu’il existe beaucoup d’adeptes de ce type de produits. Un nouveau logiciel va permettre de rendre les livres plus interactifs plus facilement et vous saurez l’utiliser dans votre secteur d’intérêt. Votre style littéraire se vend bien sous format numérique ? Mais aussi, vous pouvez vous apercevoir que l’engouement pour votre genre de roman est passé. L’économie va mal. Le prix du papier va grimper. Vous embarquez dans un créneau d’une série très populaire existante et ce sera difficile pour vous de vous démarquer. Si nous jetons un regard sur tous les aspects énumérés dans cette section, ils serviront à ne pas nous hasarder dans un modèle d’affaires voué à l’échec ou qui ne nous plaira pas. Force est de constater que, finalement, vous définirez votre stratégie en fonction de vous-même et de votre marché.

Où allons-nous ?

Maintenant que nous avons appris à nous connaître et que nous comprenons un peu plus notre écosystème, nous pouvons retourner à notre triangle stratégique et cerner notre vision (à long terme), notre mission et nos grands objectifs. Pour mieux établir notre démarche, il nous faudra analyser notre environnement interne et externe en fonction des quatre P (4P) : Produit, Place (distribution), Prix et Promotion. Ce travail pourra considérablement modifier notre approche. Ainsi, on décide de ne vendre certains livres spécialisés que sur Amazon, de vendre seulement dans des petits salons ou de faire uniquement de la publicité sur Facebook puisque leur clientèle s’y retrouve. Souvent, on élabore un « persona » qui représente une personne fictive la plus susceptible d’acheter votre livre. Bien sûr, vous pouvez écrire en fonction des genres littéraires les plus vendus, mais si vous suivez votre passion, définir votre cible demeure important. Pour le « Prix », on pense immédiatement au prix de votre document. Vendre moins cher n’est pas toujours gagnant. Quels sont les prix de vente de la concurrence ou les montants que les gens ont le plus tendance à payer ? Cependant, il faut aussi calculer le prix des choses. J’ai vu bien des personnes décider de vendre par correspondance et se rendre compte par la suite qu’avec le cout de production, plus les frais de poste, il ne restait plus grand-chose dans leurs poches.

Comment nous y rendre ?

Si nous retournons à notre triangle de planification stratégique, le chemin pour s’y rendre correspond aux « projets ». Ces derniers dépendent de la stratégie qui dépend de l’environnement interne et externe. Vous comprendrez cependant que les interrelations ne sont pas nécessairement linéaires. Une fois établis les projets qui nous conduiront vers le succès, il faudra en déterminer les priorités d’exécution ainsi que les étapes (jalons) obligatoires. En gros, il faut avancer selon la logique des choses, soit le bon sens et le marché.

Et puis…

Après une courte analyse, il apparaît qu’effectuer une planification stratégique est une opération assez complexe. Ce processus demande du temps et comme n’importe quel apprentissage, on ne peut pas tout assimiler du même coup. Évidemment, tout dépend de l’ampleur de votre « entreprise ». Si vos aptitudes, vos intérêts, votre disponibilité vous amènent à ne vous consacrer qu’à l’écriture ou à limiter vos activités promotionnelles ou mercantiles, c’est parfait ainsi. On veut souvent atteindre un rêve, j’abonde pleinement dans votre sens, mais le chemin pour y arriver ne correspond pas nécessairement à celui qu’on imagine.

Nous avons discuté sommairement de planification stratégique dans ce second segment, tout comme pour la première partie du texte pour une unique raison : donner quelques outils à ceux qui cherchent à produire un livre de la meilleure qualité concevable sans trop en faire les frais. Un plan d’action est une image fixe dans un système en mouvement, il évoluera certainement. Si vous opérez en solitaire, vous voyez la somme de travail qui vous attend. Et encore, nous n’avons pas détaillé toutes les tâches liées à l’édition. Il existe différentes formes d’aide et rester autonome demeure cependant possible. Tout dépend, naturellement, de la part de marché qui vous intéresse. Si vous désirez plutôt déléguer ou prendre un partenaire, lorsque vous aurez réfléchi même sommairement aux différents paramètres concernant la production et la vente d’un livre, vous serez plus à même de négocier votre contrat. Qu’est-ce que tu m’offres et est-ce que cela correspond à mes besoins ? Vous retrouverez beaucoup d’information sur le web, mais ne vous laissez pas décourager, l’aventure se trouve devant vous. Une chose à la fois et… bonne chance !

Vincent P.

LES HÉRITIERS DU GRAND ARTISAN, Volume I

La quête d'Ormis

Avertissement : ce roman est mieux adapté pour un auditoire adulte. Sur un fond ténu de science-fiction, il contient aventure et amour, mais consiste essentiellement en une quête de sens par le dépassement de soi. Les deux autres volumes de la trilogie basculent dans le genre «fantasy».

Résumé :

Dans un monde dominé par une dictature héréditaire, un jeune homme frustré dans sa quête permanente de vérité cherche un sens à sa vie. Mais pourquoi a-t-il commis cette folie? Entrer dans cet équipement expérimental dans les laboratoires de son père, aurait cependant dû l’emmener au même endroit que le chat l’ayant précédé. Toutefois…

Accueilli par une communauté de guerriers monastiques sur une planète inconnue, une nouvelle vie, à perdre ou à gagner, l’attend. Accompagné d’un étrange animal, il entreprendra alors une quête initiatique l’amenant parfois, bien malgré lui, à risquer sa vie. Mais pourquoi continuer cette quête alors que cette jeune femme rencontrée sur sa route ne quitte plus son esprit? Qu’est-ce qui le poussera encore à défier le gardien de ces dieux Lévolus terrés dans le Piclande? En fin de compte, que restera-t-il du jeune homme d’avant face à l’ultime défi, celui-là même que peu d’hommes ont accepté de relever?

INFOS SUR LA TRILOGIE

Les Chroniques de Finnasus

Qu’en est-il?

L’enfant de Nouterre. II, 6-7.
« Comme tous ces hommes en quête de perfection, Ormis, à cette époque de sa vie, eut à faire ce choix de tous les jours entre abandonner tout espoir ou se relever, aller de l’avant; ce choix faisant de nous un être errant ou un héros, que ce soit pour nous-mêmes, sinon pour les autres. »

Si vous êtes un lecteur des Héritiers du Grand Artisan, vous avez certainement lu ou remarqué les citations qui précèdent chacune des grandes parties de chacun des tomes de la trilogie romancée. Elles sont du fait d’un dénommé Finnasus: cela, tous les experts s’entendent là-dessus. Personne ne contredit non plus que ce nom soit un pseudonyme.

De toute évidence, Finnasus aurait écrit ces chroniques soit pendant, soit après les Grands Bouleversements dont parle les Chroniques. On s’accorde aussi sur le fait que l’auteur des Chroniques a côtoyé Ormis, le héros du premier tome, même si plusieurs ont récemment émis certains doutes quant à cette réalité. Néanmoins, plusieurs affirment, et nous en sommes, qu’il a nécessairement enquêté auprès des principaux protagonistes de cette saga. Dans la thèse de Pineault (2013) traitant de l’authenticité des chroniques, on émet l’hypothèse que Finnasus n’est autre qu’un des personnages entrant en scène dans le tome II de la trilogie inspirée des Chroniques: La Déesse. Ce serait le même personnage qui apparaît dans l’épilogue du troisième volume de la trilogie et des Chroniques. Bien d’autres avant lui avaient rejeté cette interprétation, arguant que l’écriture et le style de ce texte diffèrent par certains traits de l’ensemble des livres et correspondraient à des ajouts tardifs. L’auteur précité l’analyse cependant différemment, arguant que pour un épilogue, il est normal qu’il ait été écrit plus tardivement. Tous les amateurs de la trilogie abondent dans le même sens que Pineault, faisant même un lien avec la légende de la carte accompagnant les documents, spéculant que cette légende aurait été écrite par une personne proche de Finnasus.

Les Chroniques

Mais avant tout, que nous reste-t-il des textes originaux des Chroniques. Peu. Malgré une table des matières et de nombreux textes possiblement très remaniés, interprétés, copiés et recopiés, il demeure très difficile de tirer un trait entre la fiction et la réalité.

Les chroniques auraient été séparées en trois livres. Le premier, L’enfant de Nouterre, est centré sur l’histoire d’Ormis. Le second volume, L’éveil des Protecteurs, parle de la prophétie et des gardiens de la lame en mettant l’accent cette fois-là sur Philie. Le dernier volume traite principalement de l’alliance de tous les Héritiers du Grand Artisan face à un grand ennemi dont la nature s’apparente à celle du présumé Grand Artisan. Les romans de Vincent Pineault sont naturellement inspirés de cette source.

Évidemment, l’histoire se déroulant sur d’autres planètes, Nouterre, Nouveau Jardin et une sorte de confédération de planètes tirant sur l’impérialisme, rien ne nous porte à prendre toute cette histoire au sérieux. Les noms de certains personnages ont une consonance chinoise et française, principalement. Les événements décrits dans les chroniques n’auraient donc pu se produire que dans un passé très récent. Si, comme les amateurs le croient, les nouveaux arrivants impliqués dans l’histoire venaient directement de la terre, l’histoire se termine en queue de poisson. À moins, comme certains d’entre eux le croient, que ces textes nous arrivent directement du futur(!). Si les Chroniques ne sont que pure imagination, alors pourquoi avoir mis tant d’effort pour les élaborer? Les méandres de l’esprit humain sont parfois bien difficiles à déchiffrer. Aussi, si tout n’est que supercherie, alors pourquoi donne-t-on tant de crédit à cette histoire? Elle captive, certainement, surtout dernièrement sous sa forme romancée, mais a-t-on quelque preuve de son authenticité? Il existerait cependant un nombre très limité de photos, dit-on, de quelques pages parsemées d’idéogrammes et hiéroglyphes, copies de la version originale des Chroniques. Naturellement, toute cette documentation, des tablettes d’argile probablement, aurait été perdue. Quant aux photos en question, nous sommes à leur recherche depuis peu. Si jamais…

 

Collectif pour les Chroniques

Le sociofinancement et le livre

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Il ne faut pas se le cacher, le sociofinancement1 sert assez souvent  à parrainer des projets difficilement finançables par les filières habituelles. Le modèle permet, entre autres, de faire une prévente et de connaître ainsi un peu mieux votre marché. On pourra aussi croire que l’utilisation de ces plateformes permet d’éviter de produire les études de marché et les plans d’affaires requis par les institutions prêteuses et d’ainsi obtenir du financement sans intérêt! Mais avant tout, si votre projet recèle un projet d’entreprise, assurez-vous de sa viabilité; le sociofinancement ne règle pas tout2. De plus, le résultat n’apparaîtra pas comme par magie : votre présentation doit être bien préparée et comporte beaucoup de travail. Si vous ne vous préparez pas adéquatement, vous devrez combler les lacunes en cours de route et le projet ne sera que plus difficile à suivre. Aussi, vous n’atteindrez peut-être pas le résultat escompté.

Les plateformes

Il  existe plusieurs plateformes et il s’en ajoutera certainement d’autres dans les prochaines années. Pour en obtenir une liste, voir «QUELQUES ADRESSES» à la fin de ce texte.

Légalement,  vous êtes financé «en échange d’un cadeau, d’une récompense, voire d’un simple remerciement». Pour une entreprise en démarrage qui désire offrir du financement participatif en capital (parts, action, argent, bénéfices), elle devra s’inscrire auprès de l’autorité de marchés financiers. Cependant, ces entreprises n’y sont pas soumises si elles ne dépassent pas certaines limites3, 4.

Le principe de base :

  • Les procédures d’inscription sont détaillées sur les sites.
  • Ils conservent un pourcentage variant de 5 à 10%.
  • Deux concepts se côtoient : vous conservez ce que vous avez accumulé ou bien vous devez atteindre vos objectifs (tout ou rien), ce qui est assez fréquent. Quoi qu’il en soit, fixez-vous un objectif réaliste; il peut être dépassé.
  • Vous avez une limite de temps pour atteindre vos objectifs.
  • Les plateformes ciblent un marché local ou international : à vous de choisir.
  • Regardez quels genres de livres sont proposés sur les différentes plateformes et les résultats qu’ils obtiennent. Si vous démarrez une coopérative / maison d’édition, peut-être irez-vous sur des sites plus spécialisés.
  • Suivez les conseils donnés par la majorité des plateformes, surtout en ce qui concerne la promotion de votre campagne de financement; ils en ont l’expérience.

La promotion

«La promotion, la diffusion et le partage de votre projet sont le cœur, la tête et l’âme de votre campagne de sociofinancement.»5

Il y a déjà bon nombre d’années, j’ai assisté à une conférence où l’on définissait succinctement les conditions essentielles pour effectuer une vente : donner de l’information au moment opportun. Vous devez donc trouver l’auditoire que votre projet intéresse et lui faire savoir que vous existez.

Le sociofinancement, tout comme la vente d’un livre, sera donc influencé par les éléments suivants :

  • La qualité du produit.
  • Un sujet qui stimule l’intérêt.
  • Le réseau que l’on peut rejoindre (incluant la promotion).

 

Avez-vous un bon projet?

Le projet :

  • Les projets les plus loufoques peuvent trouver du financement6 comme ne susciter aucun intérêt. Il peut être difficile de comprendre ce qui stimule votre auditoire. Testez-les avant de les mettre en ligne!
  • La qualité demeure importante. Si votre présentation, ou même un extrait de votre livre, est bourré de fautes, la première impression ne sera pas la meilleure. La présentation visuelle est tout aussi importante.
  • Quel est l’élément de votre campagne qui fera que l’on posera le geste de financer votre rêve? Les financeurs doivent s’y reconnaître. Cela peut dépendre du style littéraire de votre livre! Les gens reconnaissent leur histoire dans ce que vous racontez! Soutenez-vous une cause particulière? Quel est votre objectif?

Bien décrire son projet

  • Il faut naturellement bien décrire son projet sur le site de sociofinancement comme ailleurs (site web, les réseaux sociaux les mieux adaptés à votre produit et clientèle). Vous vendez un rêve, de l’émotion!
    • Dites naturellement à quoi servira cet argent. Même chose pour l’argent supplémentaire lorsque vous dépasserez votre objectif.
  • Offrez des récompenses intéressantes si vous voulez rejoindre plus de gens que les membres de votre famille.
  • Définir vos récompenses :
    • beaucoup de petits montants (nombre de personnes que vous devez rejoindre?) ou un autre modèle?
    • Ne pas hésiter à mettre aussi de gros montants (love money).
    • Ne pas surestimer, à la base, ce que vous donnez (Si vous voulez, encore une fois, rejoindre plus que les gens de votre famille, ne vendez pas votre livre plus cher que ce qu’un livre semblable coute sur le marché).
  • images, animations, vidéos
    • Il est bien connu que sur Facebook, une photo augmente de beaucoup la portée de la communication. Les vidéos sont devenus un incontournable.

Avoir un plan de communication :

La communauté doit suivre, sinon vous n’obtiendrez que l’argent de vos proches. Bien entendu, si vous participez aux réunions de la famille Tremblay et que vous connaissez personnellement mille personnes qui présentent un fort potentiel comme acheteurs, votre réseau personnel pèsera dans la balance. Vous devez mettre en valeur l’élément accrocheur de votre projet.

Déterminez les étapes et votre approche globale :

  • Fiez-vous à votre connaissance du marché, même sommaire, pour cibler votre clientèle. Une étude de marché comme un plan d’affaires n’ont jamais été et ne seront jamais des documents immuables. Je vous conseille cependant de gratter suffisamment sous la surface pour comprendre avec qui vous ferez affaire. Quels sont leurs besoins?
  • Qui sont vos porte-paroles (porteurs de messages)? Comment les rejoindre?
  • Montez patiemment vos documents écrits et visuels.
  • Planifiez la sortie de vos messages sur les médias sociaux, blogues, médias classiques, etc.
  • Utilisez judicieusement les outils de promotion des médias sociaux.
  • Demandez à ce que l’on parle de vous (partage sur Facebook, etc.)
  • Reparlez de votre projet – de votre travail! Mises à jour et nouveautés partout!
  • Rétroactions sur les commentaires.
  • Relancez, vers la fin, tous ceux qui vous ont fait une promesse de soutien!
  • Persévérez : «Il faut compter entre 100 et 200 visites sur un site de projet pour une promesse de don.»6

En somme :

On parle beaucoup de réussites spectaculaires ou de projets qui dépassent leurs objectifs. Il existe cependant de nombreux projets qui ne soulèvent pas d’intérêt. Souvent, les promoteurs vont combler le manque à gagner juste avant la date de fin de leur projet. D’entrée de jeu, nous avons indiqué qu’une campagne de sociofinancement pouvait entre autres nous servir à étoffer notre étude de marché. À différents degrés, que vous ayez réussi ou non, qu’est-ce que cela pourra bien signifier pour vous? Avez-vous réussi grâce à votre réseau personnel? Qu’en sera-t-il de l’avenir de votre projet? Votre produit est-il adapté aux besoins d’une clientèle plus ciblée? Devrez-vous modifier votre produit ou aborder votre projet sous un angle imprévu? Toute «entreprise» doit se poser ces questions tout au long de sa vie. Quoi qu’il en soit, rappelez-vous que tout le travail que vous y mettrez n’est qu’un pas de plus vers la réalisation de votre rêve.

 

QUELQUES ADRESSES

Liste de sites

Québec

Autres

 

AUTRES INFORMATIONS :

Stratégies de communication et plus!

Cas vécus :

Formations:

RÉFÉRENCES

1 matv.ca http://matv.ca/montreal/matv-blogue/mes-articles/2014-03-10-le-sociofinancement-crowdfunding

2 blogue.limoilou.com http://blogue.monlimoilou.com/2015/campagnes-de-sociofinancement-des-commerces-et-apres/

3 Services Québec – Entreprises http://reperage.gouv.qc.ca/app/search?query=sociofinancement&locale=fr&curl=txt|http://wwwxml.gouv.qc.ca/reperage/pgse/&singleSearchLocale=fr&searchType=allWords&lx=958&collectionName=pgse&displayLang=fr&y=15&x=18

4 Autorité des marchés financiers http://www.lautorite.qc.ca/fr/entreprises-fp-pro.html

5 Haricot http://haricot.ca/page/how-it-works

6 branchez-vous.com http://branchez-vous.com/2014/07/08/les-7-projets-kickstarter-les-plus-absurdes-ayant-obtenu-leur-financement/

Le modèle vous convient-il?

 

économie-sociale-entreprise

Vous avez un projet d’entreprise en tête! Vous souhaitez faire autrement! Vous avez entendu dire que les entreprises d’économie sociale s’avèrent résilientes! Le sujet a attiré votre attention, mais vous ne savez pas trop ce qu’elles sont. Ce livre pourrait répondre à vos questions et bien plus encore. Mais avant tout, ce modèle vous convient-il?

Dans une approche conviviale et professionnelle, les auteurs apporteront des réponses aux questions suivantes :

Qu’est-ce que c’est? Dans cette introduction, vous découvrirez ce qui différencie les organismes sociaux les uns des autres et pourquoi l’on peut qualifier certains d’entreprises concurrentielles.

Est-ce pour vous? Les gens amenés à créer ou à gérer une entreprise d’économie sociale sont-ils des entrepreneurs? Possèdent-ils un profil particulier? Cette section du livre suggère des tests à réaliser pour approfondir votre connaissance de vous-même et innove en proposant un profil-type de l’entrepreneur en économie sociale.

Comment s’y prendre pour démarrer? Cette section contient un guide de démarrage ainsi que les conseils d’entrepreneurs et gestionnaires d’entreprises d’économie sociale chevronnés.

Description des auteurs:

Lucie BeaudoinLucie Beaudoin détient une maîtrise en administration publique et une maîtrise en environnement. Elle a dirigé un regroupement d’entreprises d’économie sociale et s’est impliquée au sein du conseil d’administration du Chantier de l’économie sociale du Québec et de divers comités.

 

Claude-Michel GagnonClaude-Michel Gagnon, psychologue, est maître d’enseignement à l’École nationale d’administration publique, chargé de cours à l’Université du Québec à Chicoutimi, formateur, conférencier, consultant et coach en milieu organisationnel.

 

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