Les Chroniques de Finnasus

Qu’en est-il?

L’enfant de Nouterre. II, 6-7.
« Comme tous ces hommes en quête de perfection, Ormis, à cette époque de sa vie, eut à faire ce choix de tous les jours entre abandonner tout espoir ou se relever, aller de l’avant; ce choix faisant de nous un être errant ou un héros, que ce soit pour nous-mêmes, sinon pour les autres. »

Si vous êtes un lecteur des Héritiers du Grand Artisan, vous avez certainement lu ou remarqué les citations qui précèdent chacune des grandes parties de chacun des tomes de la trilogie romancée. Elles sont du fait d’un dénommé Finnasus: cela, tous les experts s’entendent là-dessus. Personne ne contredit non plus que ce nom soit un pseudonyme.

De toute évidence, Finnasus aurait écrit ces chroniques soit pendant, soit après les Grands Bouleversements dont parle les Chroniques. On s’accorde aussi sur le fait que l’auteur des Chroniques a côtoyé Ormis, le héros du premier tome, même si plusieurs ont récemment émis certains doutes quant à cette réalité. Néanmoins, plusieurs affirment, et nous en sommes, qu’il a nécessairement enquêté auprès des principaux protagonistes de cette saga. Dans la thèse de Pineault (2013) traitant de l’authenticité des chroniques, on émet l’hypothèse que Finnasus n’est autre qu’un des personnages entrant en scène dans le tome II de la trilogie inspirée des Chroniques: La Déesse. Ce serait le même personnage qui apparaît dans l’épilogue du troisième volume de la trilogie et des Chroniques. Bien d’autres avant lui avaient rejeté cette interprétation, arguant que l’écriture et le style de ce texte diffèrent par certains traits de l’ensemble des livres et correspondraient à des ajouts tardifs. L’auteur précité l’analyse cependant différemment, arguant que pour un épilogue, il est normal qu’il ait été écrit plus tardivement. Tous les amateurs de la trilogie abondent dans le même sens que Pineault, faisant même un lien avec la légende de la carte accompagnant les documents, spéculant que cette légende aurait été écrite par une personne proche de Finnasus.

Les Chroniques

Mais avant tout, que nous reste-t-il des textes originaux des Chroniques. Peu. Malgré une table des matières et de nombreux textes possiblement très remaniés, interprétés, copiés et recopiés, il demeure très difficile de tirer un trait entre la fiction et la réalité.

Les chroniques auraient été séparées en trois livres. Le premier, L’enfant de Nouterre, est centré sur l’histoire d’Ormis. Le second volume, L’éveil des Protecteurs, parle de la prophétie et des gardiens de la lame en mettant l’accent cette fois-là sur Philie. Le dernier volume traite principalement de l’alliance de tous les Héritiers du Grand Artisan face à un grand ennemi dont la nature s’apparente à celle du présumé Grand Artisan. Les romans de Vincent Pineault sont naturellement inspirés de cette source.

Évidemment, l’histoire se déroulant sur d’autres planètes, Nouterre, Nouveau Jardin et une sorte de confédération de planètes tirant sur l’impérialisme, rien ne nous porte à prendre toute cette histoire au sérieux. Les noms de certains personnages ont une consonance chinoise et française, principalement. Les événements décrits dans les chroniques n’auraient donc pu se produire que dans un passé très récent. Si, comme les amateurs le croient, les nouveaux arrivants impliqués dans l’histoire venaient directement de la terre, l’histoire se termine en queue de poisson. À moins, comme certains d’entre eux le croient, que ces textes nous arrivent directement du futur(!). Si les Chroniques ne sont que pure imagination, alors pourquoi avoir mis tant d’effort pour les élaborer? Les méandres de l’esprit humain sont parfois bien difficiles à déchiffrer. Aussi, si tout n’est que supercherie, alors pourquoi donne-t-on tant de crédit à cette histoire? Elle captive, certainement, surtout dernièrement sous sa forme romancée, mais a-t-on quelque preuve de son authenticité? Il existerait cependant un nombre très limité de photos, dit-on, de quelques pages parsemées d’idéogrammes et hiéroglyphes, copies de la version originale des Chroniques. Naturellement, toute cette documentation, des tablettes d’argile probablement, aurait été perdue. Quant aux photos en question, nous sommes à leur recherche depuis peu. Si jamais…

 

Collectif pour les Chroniques

Volume II – La Déesse: À quoi doit-on s’attendre?

Les Héritiers du Grand Artisan, Vol. II

La Déesse

 

Quelle est l’importance de la science-fiction dans ce roman?

Les mêmes éléments techniques ou inventés utilisés dans le volume I, La Quête d’Ormis, se retrouvent dans La Déesse. Ici encore, l’aspect scientifique réel ou inventé ne sert que de support à l’histoire. Le tout demeure en arrière-plan, avec somme toute peu d’éléments nouveaux. Pour plus d’informations, voir le texte Science-fiction et réalité du premier volet.

Certains éléments apportés par le style Fantasy présents dans ce roman peuvent avoir un lien, même ténu, avec la science. Dans notre histoire cependant, ce lien étant plutôt mince, nous éviterons d’en discuter et ainsi ne pas dévoiler certains aspects de l’histoire.

 

Est-ce un roman de style Fantasy?

L’histoire du tome I La Quête d’Ormis se déroule dans des mondes semblables au nôtre. Le héros n’accomplit que des exploits réalisables par un être humain normal. Dans le tome II, il en ira autrement.

Si on se réfère de nouveau à la définition de Wikipedia (Wikipedia-Fantasy), la Fantasie est un «genre littéraire présentant un ou plusieurs éléments irrationnels qui relèvent généralement d’un aspect mythique et qui sont souvent incarnés par l’irruption ou l’utilisation de la magie.» Dans La Déesse, vous ne trouverez pas de magiciens, dragons, nains ou elfes, mais des êtres génétiquement différents. On n’y trouvera pas non plus de magie ou autres personnages usuels, les protagonistes développant certaines capacités hors de l’ordinaire à partir d’une mythologie qui leur est propre.

Les éléments irrationnels apparaîtront graduellement sans cependant générer de crainte ou d’horreur, plus liés au genre fantastique.

 

À quel genre d’histoire doit-on s’attendre?

Le lecteur retrouvera les mêmes personnages dans le second tome. Certains d’entre eux se dévoileront cependant sous un nouveau jour. De nouveaux personnages s’ajouteront aussi à l’histoire, mais principalement en soutien.

À la fin du volume I de la trilogie Les Héritiers du Grand Artisan, nous avons laissé Ormis et Philie séparés, chacun isolé sur sa propre planète. Philie, ignorant tout de l’origine d’Ormis, récupère sa dague et part à sa recherche. Chemin faisant, elle apprendra que sa dague, qu’elle a conservée jalousement depuis son enfance, serait décrite dans une prophétie léguée sans doute par le père de leur humanité : le Grand Artisan. Philie ferait ainsi partie de quelques élus devant affronter un grand ennemi annoncé par la prophétie. Comment, elle, Philie, une petite fille de La Valeillette, pourrait-elle porter cette responsabilité? Nous l’accompagnerons dans son apprentissage et dans tous les défis qui se présenteront sur sa route.

Quel sera le rôle d’Ormis dans toute cette histoire? En plus de comprendre les motivations des intervenants dans son aventure précédente du volume I, il devra de nouveau se dépasser, mais dans un contexte totalement différent. Accompagnés de leurs nouveaux amis, chacun de leur côté, les deux amoureux puiseront au plus profond d’eux-mêmes afin de transcender leur propre nature et survivre.

 

Doit-on s’attendre à une suite sans fin de romans qui n’aboutissent jamais?

Encore une fois, non! L’auteur est formel. Trois volumes, rien de plus! Entre-temps, d’autres idées germent dans sa tête.

 

À quel genre de lecteurs s’adresse ce roman?

Comme dans La Quête d’Ormis, des lecteurs qui apprécieront amitié, amour, aventure, et dépassement de soi.

15 ans et plus : le style d’écriture de même que le contenu qui requiert un certain vécu nous apparaît, basé sur notre expérience, convenir à un lecteur de quinze ans et plus.

 

Est-ce pour tous?

Il n’y a pas de contenu explicitement érotique.